Mathilde, la pro de la com' visuelle et digitale !


Aujourd’hui, Pipelette le Mag met à l’honneur une jeune graphiste amoureuse d’art et d’artisanat (finalement, les 2 vont de pair, pas vrai ?). 

Entre burn-out, résilience, passion et revanches, Mathilde a de quoi nous inspirer ! Toi y compris (oui, toi derrière ton écran). Voici son histoire, sans plus attendre :


Pipelette : « Salut Mathilde, raconte-nous qui tu es ; ce que tu aimes, ce que tu détestes dans la vie... »


Mathilde : « Salut ! Moi, c’est Mathilde Landrieux. J’ai 25 ans et je suis graphiste. C’est difficile de mettre un seul mot sur son métier, car, quand on est entrepreneur(e), on fait tellement de choses à la fois ! Je suis spécialisée en univers de marque et mon offre principale est la stratégie de communication marketing avec identité visuelle. 

À la suite du plan d’action (définit dans la stratégie), je réalise divers formats en fonction du besoin (supports de communication imprimés et digitaux, maquettes de site internet ou encore illustrations). Je propose aussi une formation de stratégie digitale LinkedIn et Instagram en semi-autonomie, et pour les plus petits budgets :

À part ça, j’habite dans les Yvelines. Je suis sensible à beaucoup de choses, dont l’artisanat, la faune et la flore. J’ai besoin de passer des moments dans ma bulle pour faire le plein d’inspiration et l’artisanat m’y aide beaucoup ! La couture, la broderie, le crochet, la création de bijoux… J’aime apprendre de nouvelles choses. 

Étant moi-même une touche à tout, l’artisanat est une valeur que j’ai à cœur de transmettre. J’ai d’ailleurs mon espace couture, crochet et broderie chez moi.

Ce que je déteste ? L’hypocrisie ahah. Sinon, j’ai du mal à me lever très tôt comme lorsque j’étais salariée. J’ai aussi du mal avec ceux qui voudraient me contraindre à un rythme salarial, comme si commencer à travailler à 10h était synonyme de fainéantise... Il y a peu de choses que je déteste, je suis plutôt du genre à voir la vie de manière positive. »


Pipelette : « La positivité, c’est ça qu’on aime ! Explique-nous maintenant ton parcours. » 


Mathilde : « Comment j’en suis arrivée là ?

L’art a bercé mon enfance. Dès toute petite, je savais ce que je voulais faire dans la vie. Dès ma sortie du collège, j’ai suivi un BAC « science et technologie du design et des arts appliqués ». Ensuite j’ai poursuivi avec un BTS « design de communication ».

Et puis, j’ai terminé mes études avec une licence professionnelle en création et gestion de projets multimédias, en alternance, avec le groupe Salins. Cette expérience a été très enrichissante. Comme le groupe possède de nombreuses entreprises dans divers secteurs d’activité, j’ai pu toucher à tout.

Une fois ma licence en poche, j’ai signé mon premier CDI. Les études, c’était sympa, mais je ressentais le besoin de me rendre utile ! J’avais envie de concret. Malgré le fait qu’à plusieurs reprises, on m’ait dit que je n’allais pas réussir si je n’avais pas un BAC+5, j’ai prouvé le contraire en devenant Responsable d’un service infographie pendant 3 ans.

Je me suis occupée de l’exécutif sur tout support, sur la thématique d’aménagement du logement pour les personnes à mobilité réduite. J’ai travaillé pour cette entreprise mais également pour tous les franchisés du même réseau (une soixantaine de franchises en tout).

J’étais en charge du management et de l’organisation des équipes. J’ai eu jusque 4 personnes sous ma responsabilité. Je gérais le planning de l’équipe, les commandes, toutes les demandes fournisseurs et franchisés.

Une expérience très formatrice mais très crevante, surtout en période de sous-effectif et de surmenage. Étant quelqu’un de très loyal et qui prend beaucoup sur soi, je faisais passer la réussite de l’entreprise et le bien-être des alternants au premier plan, avant de penser à moi. Ça, plus des disfonctionnements internes, ont fait que j’ai craqué.

Quand je dis « craqué », je fais référence à un burn-out.  Et oui, un burn-out à 23 ans, ça existe ! Je suis allée voir mon médecin qui me l’a diagnostiqué. 1 semaine plus tard, je signais ma rupture conventionnelle.

À côté de ça, j’étais déjà déclarée à mon compte puisque j’avais des projets en parallèle de mon salariat. Mais j’étais tellement happée par mon CDI que je n’avais pas pu développer cette activité parallèle. Mon auto-entreprise a commencé à décoller en mars 2022 (au moment où je ne me suis consacrée qu’à ça, finalement) !

Ça fait plus de 2 ans maintenant que je suis 100% à mon compte. Une chose est sûre, je ne me vois pas du tout retourner dans le salariat. C’était ma grosse crainte au début (et ça l’est toujours pendant les mois plus creux). »


Pipelette : « T’es-tu remise de ton burn-out ? »


Mathilde : « J’ai surpassé mon burn-out et j’en suis très heureuse. Mon burn-out a été actif pendant près de 2 ans et demi. Il a commencé à s’installer dès les premiers mois de mon CDI, mais je me mettais des œillères car les missions me plaisaient et l’équipe était chouette. En me lançant à mon compte, je n’ai pas pris le temps de traiter ce burn-out. 

Ce n’est que fin 2022 qu’il a ressurgi. Logique, j’avais mis un mouchoir dessus sans le soigner. Il a fait son come-back au moment où mon activité d’indépendante explosait.

En février 2023, j’ai pris la décision de me faire accompagner par une coach / psychologue. Depuis, ça va beaucoup mieux. J’ai compris certains de mes comportements, j’ai appris à déculpabiliser, à me sentir capable. Cet accompagnement me permet d’avoir les clés pour le traiter en profondeur. Mais le développement personnel est un travail de tous les jours.

Pour répondre à ta question, je considère être enfin sortie du burn-out, après un chemin semé d’embuches ! Avant, j’avais énormément de mal à dormir par exemple, ce qui impactait tout le reste. Maintenant ça va mieux et je suis fière de moi. J’ai mis pleins de choses en place, méditation, cohérence cardiaque, mélatonine etc. C’est du boulot mais je vois des progrès, et ça me motive ! »


Pipelette : « Quelles sont tes activités à ce jour ? »


Mathilde : « Je fais principalement de la communication visuelle par le biais du graphisme et de la stratégie de communication digitale.

Je ne développe pas de site internet. Par contre, je me suis découverte une nouvelle passion : les maquettes de site internet. En collaboration avec un développeur, je crée les visuels du site et lui s’occupe ensuite de tout développer et de coder. C’est mon petit kiff !

Je propose aussi une prestation de stratégie digitale : une formation en semi-autonomie avec des vidéos pré-enregistrées et des lives en bonus. L’idée est d’apprendre à faire une stratégie digitale efficace, de créer du contenu pour fédérer et vendre, et d’avoir une image professionnelle sur un réseau social maitrisé !

Et ce n’est pas fini ! J’ai plusieurs cordes à mon arc puisque je suis aussi illustratrice. Les illustrations sont très utiles car elles s’intègrent facilement à tous les supports. Les illustrations seules n’ont pas forcément de valeur ajoutée, comme un logo seul d’ailleurs. Mais pour agrémenter un univers visuel déjà existant, l’illustration est le petit plus qui peut faire une grande différence.

Récemment, j’ai créé deux nouvelles offres : 


Pipelette : « Un beau panel de services ! Et qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer dans l’auto-entrepreneuriat ? »


Mathilde : « Le fait d’être libre, tout simplement ! La liberté de faire ce que je veux, quand je veux. Quand tu es auto-entrepreneure, tu gères ton temps, tu choisis tes projets, tes clients, c’est toi qui mènes ta barque. Si du jour au lendemain, tu veux changer toutes tes offres, tu le fais. Il n’y a rien de plus cool ! »


Pipelette : « Quelles étapes as-tu franchies pour devenir auto-entrepreneure (et le rester) ? »


Mathilde : « Quand j’ai commencé mon CDI, je savais déjà que je voulais me lancer à mon compte dans les 5 ans qui suivaient. Et je me suis déclarée à mon compte 1 an après mes débuts dans l’entreprise, pour commencer à développer ma clientèle petit à petit. Tout en continuant mon job salarié à côté.

Suite à mon burn-out, j’ai signé ma rupture conventionnelle. J’ai pris 1 mois pour recréer mon site internet et l’alimenter comme il fallait.

En mars 2022 je me suis lancée dedans à pieds joints ! D’abord en tant que graphiste multimédia (oui, c’est très large). J’ai, par la suite, affiné mon positionnement. Je souhaitais proposer quelque chose qui soit utile et qui me parle à moi. 

Après réflexion, l’univers de marque m’est apparu comme une évidence. C’est le fait d’avoir une communication cohérente, peu importe le support, avec comme base, l’identité visuelle, construite avec une stratégie (mon offre principale). J’ai donc affiné mes offres et ma cible vers avril/mai 2022. Et je continue d’affiner tout ça, de temps en temps.

En parallèle, j’ai aussi commencé à communiquer sur les réseaux sociaux et j’ai rejoint un réseau d’affaire (BNI), que je vais d'ailleurs présider les 6 prochains mois ! Côtoyer des entrepreneurs, le bouche à oreille et ma communication, c’est ce qui m’a permis de booster mon niveau d’activité.

En fin d’année 2022, j’ai décidé d’accompagner les entreprises qui ont un impact positif social et/ou environnemental. Je souhaite travailler sur des projets engagés, qui ont du sens.»


Pipelette : « Quel aspect de l’entrepreneuriat est le plus challengeant pour toi ? »


Mathilde : « Le plus challengeant, c’est de trouver de nouveaux clients. Même si j’ai un bon réseau, j’aimerais pouvoir attirer une clientèle plus orientée artisanat via mes réseaux sociaux.

Prospecter n’est pas naturel pour moi. Je ne prospecte pas car je ne suis pas à l’aise avec ça. Mais j’aimerais prospecter à ma façon, d’une manière qui me plaise et qui soit alignée avec mes valeurs. Grâce à ton ebook de prospection, c'est en cours !

Pour le moment, je passe essentiellement par de la prospection indirecte à travers ma création de contenu. Réussir à créer du contenu qui attire des clients, tout en restant moi-même et en transmettant les bonnes valeurs : ça c’est du challenge ! »


Pipelette : « Y a-t-il eu des gens qui ont tenté de te démotiver ? Je te pose la question car vouloir démotiver les plus ambitieux-ses ou les personnes qui sortent du cadre salarial est monnaie courante…»


Mathilde : « Oh que oui. Ça m’est arrivée 3 fois. La première fois, c’était un de mes professeurs de lycée que j’admirais beaucoup. Un jour, il a dit à mes parents que je ne ferai jamais de communication visuelle car j’avais un gros manque de sensibilité par rapport à la communication, et que je ne serai bonne qu’à faire de l’architecture en traçant des traits droits à la règle. Pour lui, c’était tout ce dont j’étais capable. Ça fait 10 ans et ça me bouleverse toujours autant.

La deuxième fois j’étais en Licence, un intervenant m’a dit « Si tu n’as pas un BAC+5 tu n’iras pas bien loin, tu n’y arriveras pas. » La fameuse croyance que beaucoup de gens prennent pour vérité absolue : « si tu t’arrêtes à la Licence et que tu n’as pas au moins un BAC+5, tu ne trouveras pas de travail ». Manque de bol pour lui, j’ai signé mon premier CDI avant même d’avoir fini ma Licence. Comme quoi, il ne faut pas s’arrêter à tout ce qu’on veut nous faire croire.

La troisième fois qu’on a tenté de me démotiver, c’était mon ancien patron (de l’entreprise où mon burn-out s’est déclenché). Il savait que je voulais me mettre à mon compte et il m’a dit que tous les freelances qu’il connaissait ne s’en sortaient pas, et que, de ce fait, je n’y arriverai sûrement pas moi non plus. Je pense qu’il m’a dit ça en espérant me garder. Je me souviens lui avoir répondu :

« Ce que je veux faire, je le ferai ! »

Aujourd’hui je sais que j’ai fait le bon choix et même si je n’ai rien à prouver, c’est une belle revanche que je prends en vivant de mon activité. Je travaille à mon compte en faisant ce que j’aime, comme j’en ai envie et je réussis à gagner ma vie comme ça ! Aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux en tant qu’indépendante. Je me sens à ma place. »


Pipelette : « As-tu trouvé un équilibre entre vie pro et vie perso ? »


Mathilde : « Oui. Je travaille jusque 19h30/20h. Je me force ensuite à arrêter pour me déconnecter du travail et profiter de ma soirée. Je n’hésite pas non plus à caler dans mon emploi du temps, des créneaux pour des besoins et des RDV perso.

Avant et pendant mon burn-out, je ne m’écoutais plus. Aujourd’hui, je m’écoute beaucoup. Si je me sens fatiguée, je ne vais plus me forcer, au risque de me fatiguer encore plus et de ne pas être efficace.

Globalement, j’arrive à maintenir cet équilibre pro/perso. Il peut arriver que je bosse beaucoup plus en période de rush, mais ce n’est pas tout le temps le cas. Je profite de mes weekends, pour me changer les idées, et produire du contenu pour ma chaîne Youtube Mathou Boo. Bref, mes weekends sont réservés aux activités qui me passionnent et aux gens que j’aime. »


Pipelette : « Si tu avais un ou plusieurs conseils à donner aux personnes (plus particulièrement aux femmes) qui hésitent de / souhaiteraient se lancer dans l’entrepreneuriat, que leur dirais-tu ? »


Mathilde : « Parole de femme minutieuse et perfectionniste : arrête de croire que tout doit être parfait pour te lancer. Il faut te lancer, et ajuster au fur et à mesure. Les gens ne feront jamais attention aux petits détails auxquels tu portes de l’importance. Il vaut mieux se lancer, commencer, puis ajuster, que de rester dans son coin et louper le coche.

Je te dirais aussi de faire ce que tu aimes, de t’écouter. Dans la course à l’argent et à la visibilité, on peut parfois se perdre. Je pense qu’il faut bien avoir les fondamentaux en tête (savoir pourquoi et pour qui on fait ce qu’on fait). Ça évite de ressentir un mal-être à un moment donné, parce qu’on n’est plus aligné(e) avec ce qu’on fait. Écoute-toi, et fonce ! »


Pipelette : « As-tu un(e) mentor, quelqu’un qui t’inspire ? »

Mathilde : « Beaucoup de femmes autour de moi m’inspirent : ma maman, ma belle-sœur, mes meilleures amies. Côté pro, Larissa Lorenzoni avec qui j’ai pris la formation « Stories Magnétiques ». Elle m’impressionne ! Je me forme en suivant ses conseils. Je trouve que ce qu’elle fait est génial !

Ensuite, je dirais Marie de WeAreCarlota, qui m’a formée sur une partie de ma stratégie digitale. Parce que, même si j’enseigne la stratégie à mes clients, il arrive parfois que je rencontre certains blocages lorsqu’il s’agit de ma propre communication. Ses contenus me captivent !

Et bien sûr, Florine Legros qui continuera de m’inspirer. Je vais bientôt suivre une de ses formations. Ce sera ma manière à moi de lui rendre hommage. Elle m’impressionnait, et je le lui disais. Je trouve ça important de dire aux personnes qui nous inspirent, qu’elles nous inspirent. Car peut-être que toi aussi tu inspires quelqu’un d’autre et le savoir, ça booste. »


Pipelette : « Quels sont tes projets et tes aspirations futures ? »


Mathilde : « Je vais continuer à développer ma chaine YouTube et à mettre plus en avant la consommation responsable à travers mes vidéos.

J’adore le format vidéo qui est spontané et naturel. Le vlog est d’ailleurs mon format préféré. Mon objectif à long-terme serait de monétiser les vidéos de ma chaine et de la connecter d’ici 5 à 10 ans avec la création d’une marque de vêtements upcyclés.

Mais avant, il faut que je développe une communauté via YouTube, Instagram et Tik Tok. Il y a du boulot !

Je veux aussi continuer de développer l’univers de marque des entreprises, dans son entièreté (identité visuelle + stratégie). Je trouve que ça a beaucoup plus de sens que de travailler sur une carte de visite seule par exemple.

Je vais tout faire pour trouver davantage de clients issus de l’artisanat (du bâtiment, de l’alimentation, mode, meubles, déco, bijoux), les plus éco-responsables possibles.

J’aimerais aussi pouvoir embaucher un-e stagiaire à mes côtés, puis une personne en alternance. Ce serait chouette. Et pourquoi pas plus tard, monter mon équipe, qui sait ? »


Pipelette : « Eh bien, que de beaux projets en perspective ! Je te souhaite une vie pleine de réussite ! Merci de m‘avoir accordé ton temps et d’avoir partagé ton histoire avec ma communauté. »


Mathilde : « Merci pour l’invitation, je trouve le concept très cool. Ton projet va créer de belles synergies. »



Suite à son burn-out, Mathilde a fait preuve d’une extraordinaire résilience. Elle a tiré des leçons de ses erreurs pour ne plus les reproduire. 

Cette jeune femme dynamique et ambitieuse priorise désormais sa santé mentale. Elle s’écoute et nous montre que faire de soi une priorité n’est pas égoïste, mais bien une nécessité.

Multi-passionnée, elle n’hésite pas à rêver grand et à oser. Malgré les paroles démotivantes que certaines personnes ont pu lui dire, elle n’a jamais baissé les bras et a tout fait pour leur donner tort.

Si tu as un business à impact positif et que tu souhaites faire rayonner ton entreprise avec des visuels sur-mesure et une stratégie digitale en béton, (ou si tu souhaites juste lui envoyer du love et du soutien), tu peux contacter Mathilde :


-       Sur Insta : @mathildeland_graphiste

-       Par mail : mathilde.land.graphiste@gmail.com

-       En prenant RDV avec elle directement : https://koalendar.com/e/meet-with-mathilde-land  (appel gratuit et sans engagement si tu veux faire le point sur tes besoins)

-       Son site internet : https://www.mathildeland-graphiste.com


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