Sandra Gabriel : l'interview qui va t'inspirer, longtemps !

Bienvenue à toi ! Aujourd’hui, Pipelette le Mag ouvre le bal des Articles Interviews ! 

Pour ma toute première interview, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Sandra Gabriel, une entrepreneure solaire, ambitieuse et dynamique (qui est aussi ma marraine) ! Il n’y en a pas deux comme elle. Entre son parcours atypique, ses rêves en grand et son franc parler, Sandra a franchement de quoi nous inspirer ! Du théâtre à l’univers de la beauté, voici son histoire.


Pipelette : « Raconte-nous qui tu es et explique-nous ton parcours.»


Sandra : « J’ai 48 ans et je suis sans enfant. J’ai débuté ma vie professionnelle en étant juriste en entreprise dans de grandes sociétés. Au bout de 4 ans, je m’ennuyais fortement, j’ai donc tout plaqué pour devenir comédienne. Cette folle aventure a duré 15 ans tout de même !

J’ai pris un job de standardiste pour payer mes cours de théâtre et pouvoir vivre. J’ai produit pratiquement toutes les pièces dans lesquelles je jouais. Mon âme de leader est née à cette période de ma vie, mais rapidement, cette double casquette de « productrice – comédienne » m’a beaucoup épuisée. 

Le succès n’a malheureusement pas été à la hauteur de mes attentes. En 2014, on m’a proposé de prendre la direction artistique d’un théâtre dans lequel j’avais joué…et j’ai dit oui ! Cette seconde aventure a duré 5 ans.

Au fil du temps, j’ai progressivement arrêté de jouer et ne participais plus aux castings.  Tout ça s’est fait naturellement. Être directrice d’un théâtre était une passion, mais c’était aussi un job très prenant auquel je me suis entièrement consacrée. Celui-ci m’a permis de diriger à nouveau une équipe (de 12 personnes et que j’ai moi-même créée de A à Z). J’ai donc touché à la production de spectacle et à l’organisation de leur festival d’Avignon.

Mais pas seulement. J’ai aussi fait de l’événementiel, car on organisait des soirées et des happenings. J’ai touché à la billetterie, la publicité, la communication et le marketing autour du théâtre. On faisait même du développement d’artistes.

À ce moment-là, le succès était au rendez-vous, j’avais beaucoup d’estime autour de moi de la part des gens du spectacle, mais le salaire n’était pas approprié à ma charge de travail. J’ai donc fini par démissionner. Avec un peu de recul, je pense que j’ai fait un burn-out. Je me suis retrouvée à 42 ans en ne sachant plus quoi faire de ma vie.

Par la suite, j’ai fait plusieurs petits boulots, dont un job de serveuse. J’ai de la chance, car on reconnaît souvent mes talents de management. Les patrons du restaurant en question ont voulu que j’ouvre une affaire avec eux et que je sois responsable d’un restaurant, mais hormis le fait de diriger une équipe, la restauration ne m’intéressait pas. Si je restais dans ce milieu, j’allais encore devoir travailler pour quelqu’un, endosser une tonne de responsabilités et bosser 7 sur 7, tout ça pour quoi ? Être juste un peu mieux payée ? J’ai donc refusé.

Fin 2018, on m’a proposé de travailler dans le marketing de réseau pour la marque Nuskin. J’ai toujours aimé l’univers de l’esthétique, donc cette opportunité m’a tout de suite parlé !

D’abord, parce que j’allais pouvoir rester indépendante, travailler pour moi tout en faisant partie d’une communauté de femmes, auprès de laquelle je pourrais demander de l’aide dès que j’en aurais besoin. Ensuite, le marketing de réseau est pour moi, synonyme de liberté : j’organise mon temps et mon planning comme je veux et je peux travailler de n’importe où.

Enfin, pas de plafond de verre dans les objectifs qu’on se fixe, que ce soit en termes de salaire ou de plan de carrière. On y rentre pour quelques centaines d’euros, pour quelques heures ou bien pour une vision XXL avec développement d’équipes et un revenu pouvant être très conséquent, et surtout transmissible légalement !

Dernier fait en date : j’ai suivi une formation de conseillère en beauté pour gagner en légitimité auprès de mes clientes. Je me forme régulièrement (en aromatologie par exemple) et j’apprends des protocoles de massages anti-âge et de drainage lymphatique. »


Pipelette : « Quelles sont tes activités à ce jour ? »


Sandra : « Aujourd’hui, je coache les personnes qui veulent prendre soin d’elles et qui souhaitent trouver des solutions à leurs problématiques «beauté-bien-être». Je les conseille également en micro-nutrition.

Je développe une équipe de personnes souhaitant améliorer leur quotidien ou changer de vie, devenir la meilleure version d’elles-mêmes. Et je m’éclate ! Je me sens à ma place de leader, et je suis chaque jour en pleine gratitude et très confiante pour l’avenir.

Grâce à ce style de vie, j’ai pu aussi déménager dans le sud de la France sans avoir à me soucier si j’allais trouver du boulot ou non ! J’ai gagné en espace, en qualité de vie, et en liberté.

En bref, je développe mon business autour du bien-être : ma clientèle et mon équipe. Mais j’ai aussi gardé une activité dans la restauration (je gère l’événementiel de 4 grandes brasseries parisiennes, le tout à distance et à mon compte !) »


Pipelette : « Qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer dans l’auto-entrepreneuriat ? »


Sandra : « C’était à la fin de mon salariat dans le théâtre qui m’employait. J’ai mis un terme à mon contrat de travail complètement vidée et franchement perdue. Je me suis rendue compte que le salariat m’avait finalement toujours exploitée dans le sens où je n’avais jamais ni la reconnaissance financière ni la reconnaissance morale. 

Petit à petit, j’ai perdu l’estime de moi, mais un jour, j’ai su dire STOP. C’est cette prise de conscience et ma volonté d’être libre, qui m’ont motivées à me lancer. »


Pipelette : « Quelles étapes as-tu franchies pour devenir auto-entrepreneure ? »


Sandra :

  1. « La curiosité ! J’ai dû réveiller ma curiosité. J’ai toujours été quelqu’un de curieux, mais je l’avais oublié. J’ai cherché des gens inspirants pour m’inspirer à mon tour. Je continue toujours dans ce sens d’ailleurs !
  2. La deuxième étape, et qui pour moi est la clé du succès : la formation. Je ne cesse de me former. Il faut tout de même faire attention car trop de formation fait que tu ne passes pas à l’action. Le fameux syndrome de l’imposteur qui te fait croire que tu n'es jamais assez légitime pour passer à l’action... Donc tu ne fais que te former sans rien mettre en pratique derrière. Mais il faut reconnaître qu’on est bien obligé de se former dans la discipline que l’on veut exploiter.
  3. J’ai mis le paquet sur le développement personnel. À mon humble avis, tu ne peux pas être un bon leader et un bon entrepreneur si tu ne travailles pas sur toi. Si tu ne veux pas travailler dans la douleur perpétuelle, le développement personnel doit être un travail de chaque jour. Il ne se passe pas un jour sans que je n’écoute un audio dans ma salle de bain, quand je me démaquille, quand je suis seule dans ma voiture, le matin avant de commencer ma journée ou bien même le soir avant de me coucher. J’écoute toujours quelque chose ! »


Pipelette : « Quelle étape a été la plus challengeante pour toi ? »


Sandra : « L’étape du développement personnel et plus particulièrement le fait de se remettre en question. Plus le temps passe, plus on met des mouchoirs sur nos rêves, nos qualités, nos aspirations et nos envies, car on veut rentrer dans le moule et faire plaisir à tout le monde. Le plus challengeant pour moi a été d’arrêter de me soucier (et ce n’est pas encore gagné) du regard de l’autre.

On a mis plein de doutes en moi et mon challenge a été de porter un nouveau regard sur moi, à la fois bienveillant et éclairé, sans me raconter d’histoires. À moins d’être un entrepreneur né, je pense qu’il est essentiel de travailler sur soi-même pour mener à bien ses projets et améliorer sa relation avec les autres. »


Pipelette : « À partir de combien de temps as-tu commencé à vivre de tes activités ? »


Sandra : « J’ai commencé à gagner un vrai salaire au bout de 3 ans. »


Pipelette : « As-tu trouvé un équilibre entre vie pro et vie perso ? »


Sandra : « C’est un “work in progress” mais qui a déjà bien avancé. Quand on est entrepreneure, il faut savoir se mettre des stops, car c’est un statut très chronophage. Lorsqu’on est salarié, on prend nos stops par la force des choses (congés, pause déjeuner, break). 

Personnellement, je dois mettre des alertes sur mon téléphone pour me rappeler d’aller marcher ou de prendre une pause. À 19h, je m’arrête, sinon je pourrais y passer la nuit. J’arrive à consacrer du temps pour moi, pour réfléchir, faire du sport, mais c’est tout récent. »


Pipelette : « Si tu avais un ou plusieurs conseils à donner aux personnes (plus particulièrement aux femmes) qui hésitent à ou souhaiteraient se lancer dans l’entrepreneuriat, que leur dirais-tu ? »


Sandra : « Pour sauter le pas, je pense vraiment qu’il faut se reconnecter à soi, à ses besoins, à ses envies et à ses rêves. Car oui, on ne rêve plus dans ce monde. C’est un peu tabou. On ne pose jamais la question à un adulte : « c’est quoi ton rêve ? ». On la pose aux enfants, mais plus aux adultes. Comme si un adulte n’avait plus le droit de rêver. 

Les gens répondent plus facilement à la question « qu’est ce que tu ne veux pas faire dans la vie ? », « qu’est-ce que tu ne veux plus ? » plutôt qu’à « qu’est-ce que tu veux faire, qui veux-tu devenir ? ». Cela part d’une reconnexion à soi, consacrer des moments pour soi, pour écouter son cœur et non sa tête. Autorisez-vous à prendre du recul et à faire un bilan. Reconnectez-vous à votre essentiel pour savoir si vous êtes sur le bon chemin ou pas en vous lançant dans l’entrepreneuriat (ça peut passer par un dessin, une méditation ou écouter une musique). »


Pipelette : « As-tu un mentor, quelqu’un qui t’inspire ? »


Sandra : « Je dirais, le meilleur : Antony Robbins et « la version française » Franck Nicolas. 

Sinon, je dirais mon amie et sponsor, Tiphaine, grâce à qui je suis arrivée dans l’équipe Nuskin. Elle était coach en image, avec deux enfants et un mari, mais ne gagnait pas sa vie. Elle est maintenant à la tête d’une équipe de 1200 personnes et gagne des revenus à 5 chiffres. »


Pipelette : « Quels sont tes projets et tes aspirations futures ? »

Sandra : « Il faut rêver grand : un de mes rêves est de m’offrir un appartement ou une maison à Cassis, très proche de la mer. Et j’aimerais beaucoup développer une branche au Québec. Une ville que j’adore. Cela me donnerait l’occasion d’y retourner souvent ! »



Suite à son burn-out et à son ras le bol du salariat, Sandra a su rebondir et trouver sa voie.  Elle a fait preuve de courage, d’audace et de pugnacité lors de sa reconversion. Aujourd’hui, elle s’autorise à rêver en grand, alors pourquoi pas toi ?


Si tu souhaites prendre soin de toi, de ta peau, de ton corps, mais que tu ne sais ni quels produits choisir, ni ce qui te met en valeur, (ou si tu souhaites tout simplement lui envoyer du love et du soutien), tu peux contacter Sandra :

- Sur Insta : @sois_sublime

Par mail : sgconseilbeaute@gmail.com

- Ou rejoindre sa communauté en t’abonnant à son groupe Facebook pour recevoir des astuces et conseils beauté ainsi que des bons plans!



Mathilde, la pro de la communication visuelle et digitale !

Mathilde, la pro de la communication visuelle et digitale !

Sandra Gabriel : l'interview qui va t'inspirer, longtemps !

Sandra Gabriel : l'interview qui va t'inspirer, longtemps !

La pub mensongère, ou comment nuire à la réputation de ton entreprise à jamais

La pub mensongère, ou comment nuire à la réputation de ton entreprise à jamais

Voir tous les articles

Les valeurs que j’ai à coeur de transmettre

Made in France

Agriculture Biologique

Artisanat

Fait maison

éco-responsabilité

Transparence

Inclusivité

Tolérance

Savoir-faire

Local

Culture

économie circulaire

QUELQUES MOTS D'AMOUR !

Plus d’une cinquantaine d’entreprises m’a déjà fait confiance, pourquoi pas toi ?

[Avis du client ici]

Une question ? Contacte-moi !



Webelle

Manon ANTOINE

07 86 18 32 81 manon@webelle.fr